Plombière, cheffe, sous-préfète
Combattre les stéréotypes de sexe dans la communication des pouvoirs publics, tel est l’objectif de ce guide pratique qui intéressera tout le monde, publié par le Haut Comité à l’Egalité femmes hommes.
Première recommandation : accorder les noms de métiers et les titres en fonction du sexe. Oubliez «madame le directeur» et dites «madame la directrice». Les titres et les fonctions s’emploient encore beaucoup au masculin. Pourquoi les mettre au féminin? «Parce que les noms de métiers, titres, grades et fonctions existent au féminin, et ce depuis le Moyen-âge», justifie le Haut Comité à l’Egalité femmes hommes . À l’écrit, le guide préconise aussi d’user du féminin et du masculin «pour que les femmes comme les hommes se sentent représenté.e.s et s’identifient». Ainsi faut-il mieux écrire «les sénateur.rice.s» que les «sénateurs». Et quand les mots sont épicènes (c’est-à-dire que leur forme ne varie pas entre masculin et féminin), on peut écrire «un.e élève» ou «un.e fonctionnaire».
Ce guide développe aussi d’autres recommandations:
- Éliminer certaines expressions
- Ne pas réserver les questions de vie privée aux femmes
- Présenter intégralement l’identité des femmes et des hommes
- Diversifier les représentations des femmes et des hommes
Découvrir Le guide pratique pour une communication publique sans stéréotypes de sexe